« Pourquoi nous sommes avec Simon Renucci dans l’élection municipale d’Ajaccio »

Produit CORSU E RIBELLU

« Tout simplement parce que nous avons décidé d’être contre l’UMP. Contre la fraude électorale. Contre la spéculation immobilière et l’économie résidentielle. Contre une vision de la Corse qui est la négation de ce que nous défendons depuis toujours. Contre un programme politique qui peut achever de nous détruire en quelques années.

AiacciuCitaCorsa-CorsicaLibera-cdp291114 (18)Dès le début, nous avons fait un choix dans cette élection. Un choix public, assumé. Faire barrage au retour d’une droite revancharde et clanique, compromise avec les puissances d’argent et méprisante envers nos revendications. En acceptant la fusion, nous respectons nos engagements.

Nous sommes aussi dans la cohérence. Car nous ne pouvons pas rejeter dos à dos ceux qui acceptent le dialogue, et ceux qui le refusent. Ceux qui ont voté la coofficialité et le statut de résident, et ceux qui s’y opposent avec la dernière énergie. Quelle valeur aurait la parole de notre mouvement, si nous traitions de la même façon ceux qui nous écoutent et ceux qui nous combattent ?

Ce que nous reprochons aux politiciens, c’est leur capacité à changer d’avis en fonction des circonstances. Nous ne sommes pas de ceux-là. Nous avons suivi le chemin de l’honneur, du respect de la parole donnée. Car il est politiquement stérile et moralement indéfendable de s’égarer en marchandages, en calculs stratégiques, en revirements tactiques.

La gauche a accepté de s’allier avec nous, de nous prendre tels que nous sommes, de nous traiter sur un pied d’égalité. Nous devions accepter. Car ce que nous voulons depuis toujours, c’est faire la Nation. Et la Nation ne se fait pas sans le peuple et sans ceux qui le représentent et qui acceptent de prendre leur responsabilité devant l’Histoire.

Partout, nous portons fièrement nos convictions et nos exigences. Elles ne sont pas négociables. Notre intégrité et celle de notre mouvement ne peuvent être remises en cause. Justement parce que nous ne sommes pas dans la manœuvre, parce nous disons à l’avance ce que nous faisons et que nous nous y tenons.

Voilà les raisons pour lesquelles nous avons choisi une alliance qui pourrait éviter le pire à Ajaccio et à la Corse. Et qui pourrait donner les moyens à notre mouvement de faire la démonstration de ses capacités. Car nous ne voulons pas des places de notables, mais bien des projets, des missions. Pour agir en faveur du logement social, pour faire briller notre culture et notre patrimoine, pour imposer notre langue, pour aider les victimes d’une économie mondialisée sans pitié pour les faibles.

D’une manière générale, Corsica Libera dès sa constitution a décidé de reconnaître une forme de légitimité démocratique au processus électoral. Notre mouvement présente des candidats à toutes les élections, même si nous sommes conscients que l’enjeu est forcément d’occuper une parcelle d’un pouvoir délégué par Paris. Ce pouvoir local, ce n’est pas assez pour obtenir l’émancipation du peuple corse. Mais c’est beaucoup, entre les mains de nos adversaires, pour nous en éloigner encore et toujours. Nous devons renforcer notre présence dans les institutions de la Corse. Entrer dans les exécutifs, ne serait-ce que pour contrôler ce qui s’y passe.

2014 a été une année importante. Le FLNC a fait un choix historique. Il a décidé de s’en remettre à la sagesse de la masse de nos compatriotes. L’Ecosse et la Catalogne nous ont montré tout le parti que nous pouvions tirer d’une telle mobilisation démocratique. Nous devons, devant l’Histoire, tenter cette chance. »

AIACCIU CITA CORSA – PAUL LEONETTI

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